SABLE CHAUD de l’Auteur-Editeur MiA DoMa
Me voilà arrivée à la plage.
Il y a un monde fou. Il est toujours très ardu de se trouver un coin de sable, pour s’y étendre, s’y reposer, afin de savourer un bain de soleil.
Moment toujours aussi revigorant que toujours que ces rayons de soleil qui, par chaleur, apportent tant de bien-être au corps. Enfin ! C’est surtout mon cas. J’ai besoin de la chaleur, de la lumière et des effets du soleil, pour que mon corps obéisse à tout ce que je lui demande. Et je suis toujours étonnée de rencontrer des personnes pour qui le soleil est néfaste. Bien qu’ils soient tout de même peu nombreux. Et à regarder autour de moi aujourd’hui, j’aurais plutôt tendance à penser qu’il y a vraiment beaucoup de personnes qui ont les mêmes besoins que moi.
Que de monde sur cette plage ! Tant qu’il me faut me diriger vers le bord de l’eau pour avoir une place où m’installer pour la journée. Et puis, au moins, là, à cet endroit, au bord de la mer, je serais en paix.
La mer est aujourd’hui, belle, calme comme en un jour d'été. Elle offre à mon regard une couleur unie dans les bleus du mois d'août, un bleu un peu vert. Et si transparente ! Elle est limpide parce qu’elle ne fait pas de bruit.
Pas de vagues, elle est lisse, et elle ne fait pas de bruits.
Il me manque le bruit des vagues !
Qu’elles fussent petites et offrant un bruit moussu, ou qu’elles fussent grosses et offrant un bruit titanesque, elles avaient leurs pouvoirs. Sur leurs caractères répétitifs, mon cœur se mettait à l’unisson. Mon cœur ! Cet outil copieur ! Car ce n’est pas tant la vitesse rythmique de l’eau en mouvements qui me fait du bien ou du mal, mais bien du fait que c’est un battement régulé.
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