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Créé le : 08/05/2005 02:17
Modifié : 23/04/2021 19:15

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[ Nouvelles d'auteurs ] [ NovellaMiA ]

Lecture offerte : Quatri�me de couverture

23/05/2010 19:23

Lecture offerte : Quatri�me de couverture


Gratitude
de l'Auteur Pat GEAIMÉ


Idée de la Nouvelle :
Une fois n'est pas coutume, c'est Pat GEAIMÉ qui rédige ce texte de présentation !
"J'ai toujours été passionné par la vie d'hommes et de femmes hors du commun.
Aussi, lorsque fut proposé dans mon club d'écriture le thème : "Solitaire",
j'ai bondi sur l'occasion pour faire part de mon engouement pour un véritable héros,
auquel nous devons sans doute notre liberté actuelle.
Ignoré, solitaire, émouvant, il est peu connu parce qu'il fut un scientifique.
Plus connus sont les politiciens et les militaires qui prirent part au plus grand conflit du XX° siècle.
Il m'a toujours paru curieux que les plus fantastiques personnages de l'histoire soient méconnus de nos sociétés.
Qui sait que le savant qui a découvert la fission nucléaire était une femme, Lise Meitner ?
Que Sophie Germain était l'un des meilleurs mathématiciens de son temps ?
Que c'est Jenner qui a mis au point la première vaccination ?
Nul doute qu'on connaît mieux les stars du sport, de la chanson ou de la télévision,
que ceux qui nous ont sorti des cavernes. Pourquoi ce mépris envers des personnages
à qui nous devons tout de notre quotidien ? Mystère.
Cette nouvelle, qui n'en est pas une, raconte comment la société a récompensé l'un de ses meilleurs hommes
— comment s'est exprimée la "gratitude" envers son œuvre.
Tout est absolument véridique dans ce récit, que j'ai à peine romancé pour en faire un texte - du moins je l'espère
- attrayant pour tout lecteur. Une concession au romantisme, cependant :
l'histoire de la pomme entamée est sans doute une légende.
J'ai souvent été au bord des larmes en écrivant cette vie d'homme,
et je ne vous en voudrai pas de rire à certains passages !"

Pat GEAIMÉ





Lecture offerte : pages mi 17 et 18

23/05/2010 18:41

Lecture offerte : pages mi 17 et 18


TEMPS FRACASSÉS

de l’Auteur Pat GEAIMÉ


...

2008 SEP 10TH 15:00 TU HER¬AKL*ON #4408 37 46 N 04 33 E *‡oTTOM A¤PE§RS TO BÐ: HIG&ER 4 ØETERS

 

... et ainsi de suite. Bizarre, ce truc-là ! se dit Gilles. Bottom appears to be higher 4 meters. Le fond est plus haut de 4 mètres que quoi ? Puis il s'empresse d'oublier ce message qui concerne une zone située à plus de soixante milles de leur position. Il remonte dans le cockpit et allume une cigarette.

 

Le ciel s'est couvert un peu plus lorsque l'équipage émerge de la sieste pour l'heure du thé. Luigi scrute le ciel et prédit :

- De la flotte pour demain, c'est sûr cette fois. Regardez le front chaud qui gagne en altitude. Il y a maintenant deux niveaux de nuages, ce qui donne ces rayons de soleil qui semblent venir d'un unique point du ciel, comme la lumière divine sur les images pieuses de mon enfance. « Soleil à haubans, prépare ton caban ! » cite-t-il.

- Ce n'est pas plutôt « Soleil à haubans, prépare les rabans ? » demande Gilles.

- Peut-être. Cela annoncerait donc aussi du vent.

- Les gars, on n'est pas en Bretagne ici, comment ces dictons pourraient-ils avoir cours en mer Égée ? demande Emmeline.

- Un front chaud est un front chaud, n'importe où dans le monde, contre Luigi. De toute façon, le temps va changer. Tu as pu avoir une météo, Gilles ?

- Rien de neuf. Ah, si, j'ai eu un message bizarre d'Héraklion, tu regarderas, je n'ai rien compris.

Ils boivent leur thé en silence, savourant le semblant de fraîcheur apporté par la couverture nuageuse.

Jusqu'au repas du soir, ils s'affairent aux diverses tâches que requiert un bateau, que ce soient de petites réparations, du matelotage, l'entretien préventif du moteur, le rangement, la vérification des pompes, la lessive, le nettoyage de la cuisine, cent tâches à répéter quotidiennement pour se sentir bien à bord, en sécurité et heureux.

Le dîner les réunit autour de la grande table du carré. On devient vite frileux dès que le soleil se couche sous ces latitudes. Ils ont préféré prendre leur repas à l'intérieur. De temps à autre, Luigi sort la tête par la descente pour veiller aux navires.

- J'ai regardé le message dont tu parlais, Gilles, je n'ai rien compris non plus. Le fond qui se soulève ? Jamais rien entendu de pareil !

- Si c'était vrai, assure Gilles, il y aurait eu un séisme, avec sans doute un raz-de-marée.

- Tu sais, c'est peut-être un avis qui concerne une erreur sur une vieille carte, propose Luigi. Ils ont fait un nouveau relevé océanographique et ils annoncent la correction à apporter aux profondeurs.

...




Lecture offerte : Quatri�me de couverture

23/05/2010 18:31

Lecture offerte : Quatri�me de couverture


FUTUR_ANTÉRIEUR

de l’Auteur Pat GEAIMÉ



Lecteur ;

 

Cette NovellaMiA de l’éditeur MiA DoMa, porte le numéro 17, car il est de l’adresse postale d’Ugo MILSON.

Ugo MILSON — auteur — est un personnage de cette histoire.

Pat GEAIMÉ est l’auteur de cette histoire.

Cette histoire — parue en « Nouvelle » dans le concept de MiA DoMa « Couchés d’Esprits via les NovellaMiA » — est un hommage rendu à LÉGENDE D’UN FUTUR, tomes 1,2 et 3 et son auteur Ugo MILSON — lus par Pat GEAIMÉ qui n’a pas résisté à se servir de « ces » lectures pour en créer une NovellaMiA.

 

Pat GEAIMÉ ; du Concept Littéraire de MiA DoMa, se comporte là comme un véritable participant de cette organisation d’auteurs, pour laquelle un « appel à auteurs » est toujours d’actualité ; encense, promulgue, anticipe, et fait de LÉGENDE D’UN FUTUR et de Ugo MILSON, une suite ; en relaté de fait d’Uchronie ; fort savoureuse.

 

Cette NovellaMiA n°17 est donc publiée et distribuée comme faire valoir, de l’auteur Pat GEAIMÉ, de l’auteur Ugo MILSON, de LÉGENDE D’UN FUTUR, du concept de MiA DoMa — Auteur – Correctrice - Éditeur —.

 

Comme tout objet publicitaire, considérez — même si vous ne connaissez pas la relation « cadeau entraîne cadeau » — que nous tous de ce concept Littéraire, nous désirons que vous transmettiez par toutes voix qui vous sont possibles et trouvées dans ce support ; la NovellaMiA n°17 ; autant d’informations que nécessaire à promouvoir le travail de nous tous artistes concernés par cet écrit.

 

Merci — de nous lire, de parler ; de nous, de nos travaux.

MiA






Lecture offerte : Quatrième de couverture

23/05/2010 18:20

Lecture offerte : Quatrième de couverture


Cathyash et Warrah

— Canis antarcticus.

de l’Auteur MiA DoMa


Explication du genre littéraire « 
Horreur moderne » par le site  http://www.pochesf.com/

 

L'horreur moderne remonte littérairement des romans gothiques qu'on nomme d'ailleurs aux USA "urban gothic" ou "urban horror stories". Ils se distinguent des récits fantastiques en ce que l'essentiel passe par la représentation des actions et non par la suggestion. Ils mettent en place des personnages dans un univers d'un quotidien sordide au lieu des châteaux situés dans des paysages grandioses. On y présente simplement des conduites pulsionnelles qui apparaissent comme monstrueuses, par rapport à une norme sociale intériorisée par des personnages-témoins et par le lecteur. Les textes d'horreur d'aujourd'hui, mettent en présence du lecteur, la représentation de la violence pure, semblable à celle que les premiers hommes ressentaient devant la violence du vent, du tonnerre ou des volcans. Cette violence pulsionnelle qui est peint dans ces textes est sanglante, folle et incontrôlée - comme celle qui habite Carrie, dans le premier roman à succès de Stephen King. Ce n'est plus une violence des éléments, c'est une violence sociale et psychique qui renvoie à une douleur incontrôlable et jaillissante comme surgie de "nulle part".

 

Faisant série à Cathyash — Felis silvestris lybica. ; Cathyash et Warrah — Canis antarcticus., vous apportera une approche de la lumière toujours présente dans les ténèbres. Est-ce que la lumière des ténèbres est la même que celle du jour ?

Celle qui se nomme L’amitié !

 

Ce qu’une telle entente apportera au climat de mes récits de cette horreur moderne, ne se verra peut-être qu’en les suites que j’ai prévues.

Pour l’instant, dans cette NovellaMia, faites connaissance avec un visage… de la vie de Cathyash — somme toute humaine, avec une vie… normale.

 

MiA




Lecture offerte : page 1 et 2

23/05/2010 18:11

Lecture offerte : page 1 et 2


Éclipse

de l’Auteur Pat GEAIMÉ


Depuis Kairouan, la route s'était étirée dans la chaleur poussiéreuse. Le paysage n'était pas très varié, mais au moins n'y voyait-on pas d'éoliennes, ni de panneaux publicitaires, ni de signalisations intempestives. Hier, à l'aéroport de Tunis, les interminables formalités de douane, pour prendre possession de sa Land Rover acheminée par bateau dans un container plombé, avaient obligé Gilbert à faire halte à  Kairouan, où il avait eu la chance de trouver une chambre à la kasbah.

 

Ce soir, au volant de la Land, la carte de Djerba dépliée sur les genoux, il roule tranquillement dans le crépuscule, au milieu de la route afin d'éviter plus sûrement les piétons, les vélos, les ânes et autres utilisateurs du bitume, — bien plus pratique que les accotements ou les trottoirs encombrés de végétation. Sous cette latitude, la nuit survient sans prévenir, il se demande s'il va trouver sa destination avant l'obscurité. Il lui semble apercevoir devant lui, sur la gauche, la blancheur bosselée d'une très ancienne mosquée qui doit être Fadhloun. Il s'arrête pour vérifier. Pour une fois, le GPS américain et le Galileo européen sont d'accord, à quelques mètres près : c'est bien Fadhloun, il faut maintenant prendre la piste de sable à droite en direction d'Ouled Amor.

Dans les phares, les bordures apparaissent comme un interminable dépotoir où voisinent des carcasses de vélos, des pneus de voiture, des frigos et des tas de saletés que Gilbert ne cherche pas à identifier. Des sachets de plastique bleu, donnés par les commerçants pour emballer les achats, se sont fichés par dizaines dans les branches des oliviers et les épines des figuiers de Barbarie.

Pauvres Tunisiens ! soliloque Gilbert. Malgré leur amabilité proverbiale et leurs efforts pour attirer le visiteur, ils ne sont pas près de voir débarquer des charters de gens fortunés. Seuls des touristes encore plus pauvres que les Tunisiens bénéficient de l'heureuse aptitude à ne voir que ce qu'ils sont venus chercher : le soleil, la vie bon marché, le tout se parant d'un exotisme bon enfant.

 

Gilbert, un peu perdu, essaie de repérer sa destination parmi les maisons blanches disposées sans ordre apparent au milieu des rares palmiers et oliviers qui surgissent au petit bonheur de la terre ocre. Les chiens et les coqs s'acharnent à tuer le silence de la campagne. C'est alors que, penché sur sa carte, Gilbert perçoit derrière lui un bruit de vélomoteur qui se rapproche à vive allure. Le conducteur freine à sa hauteur, poudroyant du sable rouge de la piste.

- Tu cherches quelque chose ? interroge le jeune homme, souriant, cheveux au vent. Toujours leur manie du tutoiement ! Il est vrai que le vouvoiement n'existe pas en arabe, sauf à user des formules pompeuses. Pourtant ils apprennent le français à  l'école !

- Oui, bonjour, je cherche la maison du professeur Kamel Taaleb.

- Bienvenue ! C'est mon père. Tu peux me suivre, je rentre justement chez moi.

Gilbert regagne la piste et suit à distance raisonnable le jeune casse-cou qui roule à toute allure sans casque, sans éclairage, sans peur. Le vélomoteur tourne à gauche, frôlant les figuiers de Barbarie qui forment la clôture naturelle de la propriété. La Land s'engage à sa suite et stoppe devant un groupe de constructions dispersées à l'écart de la piste. Deux chiens arrivent en jappant frénétiquement, le fils de la maison doit les calmer pour que Gilbert puisse sortir de voiture sans avoir à  parlementer avec les molosses. Sur le seuil de la bâtisse la plus imposante vient d'apparaître, attiré par le vacarme, un homme revêtu du manteau noir traditionnel. Il se dirige vers Gilbert les bras ouverts.

- Professeur Saignac ! Avez-vous fait bon voyage ? Je commençais à m'inquiéter !

...






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