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Créé le : 08/05/2005 02:17
Modifié : 23/04/2021 19:15

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[ Nouvelles d'auteurs ] [ NovellaMiA ]

Lecture offerte : 1ere page du texte

12/09/2008 19:27

Lecture offerte : 1ere page du texte


UN DRÔLE DE PAROISSIEN,

de l’Auteur Pat GEAIMÉ

Le vieil Erwin aimait à proposer sa carcasse à la caresse du soleil d'octobre, aux rayons encore généreux malgré quelques filaments argentés, chevelures paresseuses dans le ciel, annonciatrices des nuages lourds qui ne manqueraient pas de venir gâter les vendanges.

Le tilleul centenaire déployait sa ramure au-dessus du banc de bois aux accoudoirs de fonte peints et repeints en gris maladroit par des générations de cantonniers. Alors que l'angélus de midi tintait à deux pas de là, un peu en contrebas, le soleil bas parvenait à tromper le feuillage, à se glisser dessous, et à évaporer le givre de la nuit en volutes nacrées dans l'air calme. Erwin soupira et leva la tête comme pour prendre le ciel à témoin de ses réflexions, scrutant l'azur dans lequel les âmes ayant accumulé ici-bas de forts et bons mérites sont censées exercer leur bienveillante autorité sur le monde des mortels.

Amusant, pensa Erwin, comme le fonds de croyances de l'humanité peut recéler de vérités ! L'important est de savoir démêler ce qui n'est que chimères, conçues dans le but d'inspirer des comportements bienséants, de ce qui est fondé. Et dans ce cas précis, Erwin savait. Il ne croyait pas, il savait.






Lecture offerte : moitie de page 1 + 3/4 de page 3

12/09/2008 11:39

Lecture offerte : moitie de page 1 + 3/4 de page 3


CHANCE ALÉATOIRE de MiA DoMa

 (moitié de la page 1)

°°°
 

Roch bouge ; les yeux fermés sur les restes d’un doux rêve empli d’une plénitude à l’ambiance rose, s’étant terminé barré de stries noires ; s’éveille à la douce odeur d’un thé au jasmin.

Ava, sa femme, le ramène ainsi chaque matin depuis le premier de leurs matins, d’un petit déjeuner garni de toutes sortes de gentillesses envers ses envies papillaires.

Et ce qui lui fait surtout ouvrir les yeux, est le savoir du plaisir de « la » voir.

Le premier rayon de soleil que Roch reçoit ; lui montre chaque fois le magnifique visage de son épouse. Ce matin, il n’y a pas de cet éclairage embellissant habituel, il pleut.

Et Ava… a un bouton sur l’aile du nez ; à gauche.

- Oh ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Tu es malade, peut-être ?

Ava se met à pleurer.

Dans son élan pour la prendre aussitôt dans ses bras, ses genoux se pliant, il bouscule le plateau de leur petit-déjeuner. Il se recule sous la brûlure du thé chaud renversé ; elle aussi, ainsi droite debout, après un temps d’arrêt au bond qu’elle a fait, s’enfuit en sanglotant de plus belle.


(3/4 de la page 3 )


°°°

- Bon dieu de saloperie de bois de mes deux ! c’est quoi ce bruit d’enfer ? Encore des marteaux-piqueurs ? à cette heure du matin ? Et Dido ouvre sa fenêtre pour gueuler d’importance contre les « bruiteurs ». Et de prendre plein d’eau dans la poire… vu qu’il pleut.

Rien ne l’empêche d’invectiver ce monde responsable de son réveil saumâtre, ni de tempêter plus fort encore que l’averse orageuse ; contre ladite ; qui en remet une couche juste pour lui faire rentrer la tête à l’intérieur de sa chambre.

Au travers du rideau d’eau, spécial Dido, le v’là-t-il pas qu’il aperçoit sa femme Momo.

- Et tu es sortie comme ça ? Sans rien, sous la pluie ? En bigoudis ? J’te dis pas le tableau qu’tu fais !

Comme de bien entendu, elle lui répond de même en hurlant tout comme, comme une harengueuse ; c’est de famille.

Même leurs mômes sont en guerre de mots depuis toujours et ce matin, ils ont mis la grosse batterie d’la Bertha en marche ; et Dido reçoit les zoomélies garnementales en pleine poire dès sa sortie de la chambre parentale.

Chambre insonorisée pour. Ou contre, faut voir !

 

Voilà son plus beau mal de tête qui démarre et de bon matin, se dit Dido. Il en a tellement l’habitude que cela ne l’empêche pas d’aller au-devant de sa gueularde, histoire de l’aider dans sa charge de marché qu’elle vient de faire.







Lecture offerte: mi-page 3 - mi-page 4 du texte

12/09/2008 11:11

Lecture offerte: mi-page 3 - mi-page 4 du texte


Un jour, l’ARA...

de l’Auteur-Editeur MiA DoMa


(de la mi-page 3)

Nous vivons un bonheur total sur ce village de roche, elle et moi, entourés de la plupart des membres importants de notre peuple ; tous ceux liés au développement de notre race. Enfin en paix depuis longtemps. Reine Mère que j’appelle dans l’intimité «Cherrara» n’a jamais été si monstrueusement belle ! Et si impliquée dans son rôle de mère, avec tant de béatitude application.

Et je suis persuadé que c’est en grande partie grâce à moi.

 
 
* *
 
 

Je n’oublierai jamais dans quelle décrépitude physique et morale elle se trouvait, lorsqu’elle a failli être détruite. Et nous tous aussi.

Proche de la mort par manque de nourriture, d’abri, et devenue la proie à éliminer en priorité de nos créateurs, elle trouva tout de même la force de se sauver et sauver suffisamment des nôtres pour que notre race perdure.

 

Nous n’avons pas demandé à vivre !

Vous nous avez fabriqués !

À tellement vouloir nous éliminer comme nuisibles, vous avez obtenu le résultat inverse. Nous avons pris de l’ampleur et vous avez paniqué. Vous ne pouviez pas cérébralement géré, avoir créé une nouvelle race. Et vous êtes lâchement peureux, vous les hommes et surtout les femmes, devant une araignée.

Pourquoi avoir si peur d’une si petite bête ? D’accord, nous avions du venin, mais ce n’était jamais pour vous viser avec nos poisons. Il n’était pas fabriqué pour l’attaque de l’homme, juste comme arme de chasse ; pour nous nourrir.

Tiens ! Je m’en sers aussi aujourd’hui… pour la chasse !

J’en fabrique tellement grâce à vous, que je vais finir par «VOUS» éradiquer. Je suis devenu famillicide1 puisque vous êtes mes créateurs, mais vous l’avez cherché !

(à la mi-page 4)






Lecture offerte : 1ere page du texte

12/09/2008 09:44

Lecture offerte : 1ere page du texte


SABLE CHAUD de l’Auteur-Editeur MiA DoMa


(1ere page)

 
Me voilà arrivée à la plage.

Il y a un monde fou. Il est toujours très ardu de se trouver un coin de sable, pour s’y étendre, s’y reposer, afin de savourer un bain de soleil.

Moment toujours aussi revigorant que toujours que ces rayons de soleil qui, par chaleur, apportent tant de bien-être au corps. Enfin ! C’est surtout mon cas. J’ai besoin de la chaleur, de la lumière et des effets du soleil, pour que mon corps obéisse à tout ce que je lui demande. Et je suis toujours étonnée de rencontrer des personnes pour qui le soleil est néfaste. Bien qu’ils soient tout de même peu nombreux. Et à regarder autour de moi aujourd’hui, j’aurais plutôt tendance à penser qu’il y a vraiment beaucoup de personnes qui ont les mêmes besoins que moi.

Que de monde sur cette plage ! Tant qu’il me faut me diriger vers le bord de l’eau pour avoir une place où m’installer pour la journée. Et puis, au moins, là, à cet endroit, au bord de la mer, je serais en paix.

 

La mer est aujourd’hui, belle, calme comme en un jour d'été. Elle offre à mon regard une couleur unie dans les bleus du mois d'août, un bleu un peu vert. Et si transparente ! Elle est limpide parce qu’elle ne fait pas de bruit.

Pas de vagues, elle est lisse, et elle ne fait pas de bruits.

 

Il me manque le bruit des vagues !

Qu’elles fussent petites et offrant un bruit moussu, ou qu’elles fussent grosses et offrant un bruit titanesque, elles avaient leurs pouvoirs. Sur leurs caractères répétitifs, mon cœur se mettait à l’unisson. Mon cœur ! Cet outil copieur ! Car ce n’est pas tant la vitesse rythmique de l’eau en mouvements qui me fait du bien ou du mal, mais bien du fait que c’est un battement régulé.

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